En prenant l’option « sport plus » on optimise l’enclenchement des rapports pour une utilisation plus sportive. SP
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Avec une ligne plus pure que son prédécesseur et surtout un temps de 7,55 min sur le célèbre circuit « maison » de Nordschleife, soit 11 secondes de moins que la version « S » précédente, le Cayman 2013 intègre les derniers développements de la technologie Porsche. Tout commence par des voies élargies , un empattement qui gagne 60 mm pour offrir plus de place aux deux occupants , tout en diminuant la hauteur Le résultat ? Une ligne fluide de profil avec des prises d’air latérales bien dessinées et un avant qui ressemble désormais furieusement à la 911.
Jusqu’à la fermeture de la porte et un arrière bien collé au sol avec un aileron qui ceinture la voiture jusqu’aux feux avec une ouverture à 120 km/h et un rabattement à 80 km/h pour un appui aérodynamique amélioré grâce à une surface supplémentaire de 40 % et une sortie d’échappement centrale double pour la « S », simple pour la première version et des jantes de 19 pouces.
Intérieurement, ambiance Porsche toujours présente avec clé de contact à gauche _ astuce mise en place dans les années cinquante pour ne pas perdre de temps lors du départ aux 24 H du Mans lorsqu’il fallait courir pour sauter dans l’habitacle, démarrer et passer une vitesse en même temps _ trois cadrans avec compte-tours au centre. La console centrale, dérivée de la Carrera GT, remonte pour accueillir le levier de vitesses de la boîte PDK à 7 rapports et la batterie de boutons toujours selon le principe : un bouton une fonction.
Un moteur qui « respire » bien
Le moteur « flat six » de 2.7 l et 275 ch ou le 3.4 l de 325 ch à injection directe combinent un poids réduit de 30 kg, une position centrale arrière, une réduction des frottements et une augmentation de la plage de régime de 200 tr/mn pour une vitesse sur circuit de 281 km/h pour la version « S ». Très facile de trouver la bonne position de conduite dans cette Porsche. La boîte PDK à double embrayage sept rapports dernière génération (2 840,50 €) permet d’enchaîner et de goûter au plaisir d’une voiture parfaitement équilibrée sur un tout nouveau châssis plus rigide et plus léger grâce à l’utilisation de l’aluminium et d’acier à haute résistance. Le passage à la volée des vitesses avec les palettes permet de tirer partie au mieux du potentiel de cette Porsche qui se fait sa place entre un Boxster que l’on n’hésitera pas à décapoter et une 911 plus conventionnelle.
Car le Cayman pourrait bien devenir en tout bien tout honneur le jouet de cette belle famille. A l’aise dans la vie de tous les jours avec une consommation mesurée, il vous emmènera sans problème sur le premier circuit venu pour vous procurer de belles sensations. Car, comme toutes les Porsche, s’il accélère fort, il freine aussi tout autant avec des disques bien dimensionnés. Si l’option frein céramique vous tente : il faudra débourser 7 355,40 €. Grâce à un équilibre quasi parfait, le Cayman va se montrer très joueur avec un couple très généreux qui évite de forcer sur les régimes.
Entrée de courbe impeccable avec son train élargi et un bon comportement grâce à la suspension adaptative PASM qui a encore progressé, la voiture semble suivre le rail de sa trajectoire. Mais pour disposer de ce petit bijou, version améliorée, par rapport au modèle de base, il faudra rajouter entre 20 à 30 000 € d’option au prix de base : 52 527 € pour la « version de base » et 65 608 € pour le « S », soit le prix d’une 911… De quoi réfléchir.
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